Y'a plus qu'à

De retour de notre première escapade.

Comme prévu nous étions attendus comme le loup blanc... enfin surtout Elora.

Car comme chacun sait, dès que le bébé est là... c'est lui la vedette !

Le week-end s'est très bien passé.

Et nous avons le bébé le plus gentil du monde ( non je n'ai pas gagné en objectivité en quelques

jours ! ).

Nous avons passé la soirée de samedi dans une pièce avec presque quarante personnes et mon bébé s'est contenté de rester calmement dans son landau... sans pleurer. Au bout d'un moment, voyant qu'elle ne dormait pas, nous l'avons montée dans une chambre où elle s'est endormie en trois secondes.

Tout le monde attendait pour l'entendre. Et bien ils auront patienté trois heures qu'elle réclame la tétée !

Tout le monde l'a trouvé jolie, très chevelue et adorable !

Forcément c'est ma fille ! ( ben oui, faut bien que je récupère quelque chose ! )

Le lendemain nous sommes allés chez ma belle-mère.

Elora a eu un peu de mal à s'endormir le soir ( certainement du à tous les changements sur les deux jours ) mais s'est très vite calmé dans mes bras.

Elle a eu droit aux flashs de sa grand-mère :

pendant la tétée, avec ses parents, dans son bain, habillée, toute nue...

Et moi j'ai eu droit à :

- " Mais tu n'as pas apporté la baignoire ? " ( ben non, ma fille c'est une crevette, elle rentre encore dans le bidet ! )

- " Mais tu n'as pas apporté de matelas à langer ? " ( ben non, ce n'est pas très pratique quand on doit le bouger tout le temps, un simple tapis à langer fait bien l'affaire ! )

- ..... et j'en passe ! Et puis d'abord j'évite de déménager à chaque fois que je sors avec Elora.

Résultat des courses : j'ai bien le bébé le plus gentil du monde car :

- elle ne pleure presque jamais

- elle dort entre cinq et sept heures la nuit ( et du coup moi aussi ! )

- elle se contente d'un bidet et d'un tapis à langer

- elle supporte les flashs incessants

Trop bien ma fille !

Il y a une chanson que je connais depuis un moment et que je n'écoute plus de la même manière... j'ai l'impression de me reconnaître dans certains passages comme si c'est moi qui avais écrit la chanson. 

Petite explication de texte : 

Y avait toute la famille dans la cafétéria
Ça prenait des paris, certains disaient
" Ce sera sans aucun doute une fille " ( dès le départ on m'a dit que c'était une fille )
Parce que j'te portais bas ( idem )
Même si l'échographie me prédisait un gars
Puis y avait ton père exalté comme une femme
Entre la crise de nerfs et puis la crise de larmes ( quoiqu'il en dise quand je l'ai appelé pour lui dire que le travail s'était accéléré et qu'il n'était pas là ! oups ! il est arrivé essoufflé et surexcité ! )
Impatient comme un cheval derrière la barrière
Qui piétine la terre avant la course finale
Et y avait l'infirmière, tranquille comme un poisson
Diplômée en matière de respiration
Qui m'flattait la jaquette pendant les contractions
Et qui m'appelait " ma chouette "
Comme si c'était moi l'poupon ( la sage femme qui m'a assisté était très gentille, la cinquantaine et m'a effectivement materné ! )
Et bien sur, y avait moi, moi la chouette en question
Tremblante comme un soldat qui va combattre au front
Comme une brebis frileuse qui veut pas qu'on la tonde
Comme une poule couveuse qui sait pas comment pondre ( ben oui, même si je déconnais, je n'en menais pas large à la fin ! )
Finalement y avait toi, toi qui voulais sortir
"Tant pis si c'est étroit, tant pis si ça déchire" ( quand j'ai eu envie de pousser, rien n'aurai pu m'arrêter )
Pressée comme la police en pleine chasse à l'homme
Toi, la star en coulisses
J'allais t'voir en personne ( enfin ! )
A l'heure où, pour être franche
Moi j'en avais plein l'col ( et c'est pas peu dire ! )
Y avait une petite balle blanche
Qui prenait son envol
Sur le grand terrain d'golf
Où s'promenait mon docteur
Qui entendait pas sonner
L'téléavertisseur ! ( heureusement que gygy-aux-beaux-yeux n'était pas parti ! )
Y avait toute la famille dans la cafétéria ( pas dans la cafet mais bien derrière son téléphone )
Ça mangeait des croustilles, ça buvait du coca
Et puis y avait ton père que je sentais faiblir
Qui savait pas quoi faire et encore moins quoi dire ( à la fin je ne sais même où il était dans la pièce et c'était le dernier de mes soucis ! pardon mon Homme ! hihihihihi ! )
Et l'infirmière inquiète qui regardait filer l'heure
Qui m'répétait "Ma chouette, on trouve pas ton docteur"
Et y avait moi la chouette qui gueulais dans la chambre
Débarque de ma jaquette ou bien j'te casse les jambes ( je n'est jamais été méchante par contre j'ai pesté après celui qui a fait la tête des bébés aussi grosse ! )
Puis y avait l'médecin d'garde qui est venu à la rescousse
De la pauvre garde-malade
Qui osait même plus me dire "pousse"
C'est a ce moment précis qu'tu t'es sorti la tête
Ton père s'est évanoui et l'infirmière m'a dit
"Un dernier effort ma chouette"
Quelques secondes plus tard
T'étais contre mon sein
Avec ton petit regard bouffi
Qui cherchait l'mien ( et là c'est un moment énorme ! mais c'est vrai qu'Elora avait le regard tout bouffi )
Ton papa tout baba
Pleurait comme un gamin
En mettant son gros doigt
En dessous de ta p'tite main... ( et n'arrêtait pas de me dire que notre fille était belle )
Il a r'joint la famille qui brûlait de savoir
Il a dit "C'est une fille" a sorti les cigares ( pas vraiment mais le soir on a envoyé un texto à tout le monde alors qu'on avait dit qu'on attendrait le lendemain et dès son retour à la maison il a inondé tout le monde de photos par mail ! ).
"Elle a des petites fossettes, elle a les cheveux noirs ( pour les cheveux c'est ok )
Une belle petite grassouillette de 8 lbs et quart" ( pas vraiment, la notre c'est une crevette )
Aujourd'hui ma fillette, c'est ton anniversaire
T'en as plein la bavette de ton beau dessert

En fait d'puis ta naissance
Y a qu'une chose qui m'inquiète
C'est qu'parfois j'ai tendance
A t'appeler "ma chouette" !!! 

Pour ceux qui ne connaisse pas c'est une chanson de Linda Lemay...

Elora va faire son premier voyage car ce soir nous fêtons les 20 ans de ma cousine.

Et 20 ans, ça ne se manque pas !

Nous avons donc prévu de faire le voyage ( 130 km ) et d'en profiter pour aller dormir demain soir chez ma belle-mère ( ben oui, ça ne se fait pas d'être à 30 km de chez elle et de ne pas passer la voir ! ).

Pepette va donc avoir quelques premières :

- le voyage

- le premier bain de foule ( 40 personnes prévue ce soir )

- la première nuit hors de chez elle ( qui ne devrait pas poser de problème, même à la maison elle dort dans la nacelle )

Mais du coup, j'ai moi aussi quelques premières en vue :

- la préparation des affaires d'un bébé pour trois jours ( c'est clair que je vais oublier des trucs ! )

- le voyage toute seule avec un bébé de trois semaines ( mon Homme n'arrive que ce soir )

- la protection d'un bébé devant une horde de 40 personnes... tous extasiés devant la coupe de cheveux de ma fille  ( désolée pour elle mais je ne peux pas en faire grand chose pour le moment ! )

- la protection d'un bébé face à une grand-mère... un peu surexcitée depuis l'arrivée de La Merveille ( normal c'est la fille de Son fils )

- l'écoute des 1001 recommandations pour s'occuper de mon bébé ( d'accord je suis novice mais je ne suis pas gourde, quand je ne sais pas je demande ! )

et à mon avis j'en oublie...

Heureusement que je ne suis pas " trop " stressée... je suis sûre que tout va bien se passer.................................

..................................................

Ahhhhhhhhhhhhhh............................

..................................................

Euhhhhh, finalement je vais peut-être restée chez moi ce week-end !

Il est 16h00.

Elora est sur mon ventre dans son petit pyjama, coiffée d'un bonnet un peu trop grand et elle me fixe avec de grands yeux...

Une sage femme est venu rapidement m'aider à la mettre au sein pour sa première tétée.

C'est une sensation étrange. Ca tire, c'est charnel, c'est émouvant.

Mon Homme nous regarde. Je me demande bien ce qui peut lui passer par la tête à ce moment là.

Mais comment j'ai fait ?

Comment j'ai pu la faire grandir en moi ? Elle me semble si légère dans mes bras et pourtant si grande...

Comment j'ai pu l'aider à sortir de mon ventre ? Encore que là, j'ai encore une petite idée.

Car si tout le monde envie mon accouchement express, ça reste un acte d'une grande violence dans l'effort et la douleur.

Je ne regrette pas d'avoir ressenti les sensations de l'accouchement mais je suis encore sceptique sur le fait qu'on oublie tout dès qu'on voit son bébé.

Je peux dire que j'ai passé la première journée dans un état assez bizarre.

J'étais heureuse de voir ma fille, je lui donnais la tétée, j'avais la forme, je souriais.

Mais avec le recul je me rends compte que je ne réalisais pas qu'elle était là. J'avais encore à l'esprit les mauvais moments de l'accouchement.

Le deuxième jour a été long.

La montée de lait s'est faite très rapidement et j'ai eu du mal à gérer.

C'est douloureux et dans mon état d'esprit, je me demandais pourquoi je le faisais. Heureusement j'étais entourée par une équipe formidable qui a su être à l'écoute de mes angoisses.

Car, comment ne pas culpabiliser quand on a dans les bras un enfant désiré et qu'on la " bonne " réaction ?

En plus j'ai reçu beaucoup de visites alors que j'avais envie d'être seule.

Une fois tout le monde parti, j'ai pris ma fille dans mes bras et je l'ai regardé dormir...

Je lui ai dit que j'étais sa maman et qu'on allait passer un bout de temps ensemble, que j'allais faire de mon mieux pour qu'elle soit heureuse...

Et j'ai pleuré.

Des larmes qui ont évacué toutes mes pensées négatives ( ce n'est pas parce qu'on est jeune maman que tout doit être tout rose ).

Je sais que ça peut paraître ahurissant. Jusque là Elora était à côté de moi et je ne réalisais pas que c'était ma fille.

Mais ce petit être que j'avais dans les bras, même si je le voulais depuis si longtemps, venais, en quelques secondes, de bouleverser toute ma vie.

Et il fallait qu'on s'apprivoise, qu'on apprenne à se connaître.

Même si son premier regard vers moi m'a remué jusqu'au fond des tripes, on allait devoir apprendre à s'aimer toutes les deux...

Mon Homme est arrivé le soir de ce second jour et m'a trouvé dans cet état.

Je ne sais pas s'il a vraiment compris mais il a été à la hauteur de mon chagrin...

Mon baby blues a duré 2 jours...

Nous sommes rentrés à la maison...

Et aujourd'hui je regarde Elora avec les yeux plein d'amour d'une maman.

J'en apprends tous les jours sur mon rôle et j'aime ça.

Et ce n'est que le début d'une grande histoire que j'espère remplie de complicité, d'amour et de tendresse ...

Il est donc 10h30.

Nous arrivons au service maternité où nous sommes accueillis par la sage-femme.

Elle m'indique la salle n° 3 et donne à mon Homme la tenue futur papa :

Je suis contente, notre salle est du côté du soleil et il fait un temps magnifique.

A mon tour de m'habiller ( ou plutôt de me déshabiller ). J'enfile la blouse blanche très sexy ouverte derrière et m'installe sur le lit d'accouchement.

La sage femme m'explique alors ce qui va se passer :

- pause du monitoring

- pause de la perfusion ( glucose et ocytocine pour déclencher les contractions )

- à 11h00, arrivée de l'anesthésiste qui me pose la péridurale. Moi qui m'en faisais tout un monde, je sais maintenant que ce n'est vraiment pas grand chose. Peut-être aussi que j'étais détendue car je n'avais pas de contractions.

Entre temps la puéricultrice a préparé le berceau pour Pepette :

11h30 : tout est en place, la sage femme perce la poche des eaux pour accélérer le travail. Je prends ma première dose de péridurale ( c'est moi-même qui dose le produit à l'aide d'une poire ). Maintenant, y'a plus qu'à attendre !

12h30 : Après une heure de petites contractions, elles s'arrêtent presque. Pepette va bien, son petit cœur bat comme il faut.

13h15 : Visite de la sage femme. Mon col est à 2 large. Deux de travail pour seulement 1 doigt. Je lui explique que je n'ai pas de contraction. Elle décide de rajouter du produit et me dit que le travail n'est pas très rapide, il va falloir patienter.

Et là, je me mors les doigts d'avoir accepter le déclenchement...

Du coup je propose à mon Homme de rentrer à la maison pour manger et récupérer le sac qu'il nous manque. Il part à 13h30 me laissant avec un bouquin et mon lecteur cd sur les oreilles...

Je remets un petit coup de péridurale car les contractions commencent à me titiller ( mais c'est tout à fait supportable )

14h30 : Nouvelle visite de la sage femme : le col est à 5 !

Mais comment c'est possible, je n'ai presque rien senti. Elle m'explique que chaque femme est différente face aux contractions ( ce qui expliquerait que toutes celles que j'ai eues pendant 4 mois n'ont jamais été douloureuses ).

15h00 : Col à 7...

Oui mais il y a un problème. Mon Homme n'est toujours pas revenu !

La sage femme compose son numéro et je l'appelle sur son portable. Il est à 10 minutes de la clinique...

Les contractions se rapprochent dangereusement... on me dit de m'injecter une dose de péridurale ( la 3° ).

15h20 : retour de mon Homme. Col à 9.

Gygy-aux-beaux-yeux est prévenu. Tout le monde s'affole autour de moi pour installer le nécessaire...

15h25 : Col à 10... j'ai envie de pousser moi !

15h30 : Je commence à pousser. La sage femme me guide et me soutient énormément...

Mon Homme est là, m'asperge avec le brumisateur mais je ne suis déjà plus avec lui.

15h35 : Entre chaque contraction, je plaisante avec la sage femme et le gynéco... je chambre mon Homme qui se refuse à me mettre un peu d'eau dans la bouche...

15h40 : Pepette descend bien mais je vois à la tête de gygy-aux-beaux-yeux qu'il y a un problème...

Mon périnée est trop musclé et l'os du pubis un peu trop avancé... Pepette ne sortira pas toute seule... il faut qu'il utilise les spatules.

Il essaie de me rassurer et m'explique comment ça va se passer.

15h44 : Je pousse 1 fois, 2 fois et je sens une douleur, je n'ai pas échappé à l'épisiotomie ( sauf que je n'ai pas assez de péridurale pour ne pas sentir la coupure )...

Je pousse 3 fois, on me dit d'arrêter, on dégage les épaules, on me demande de pousser une dernière fois...

15h45 : Je la sens sortir, je sens un poids sur mon ventre maintenant vide, je relève la tête et je croise son regard... c'est ma fille, là sur mon ventre.

15h46 : On s'occupe d'Elora de l'autre côté de la pièce pendant que gygy-aux-beaux-yeux s'occupe de moi : il recoud l'épisio ( sauf que je n'ai toujours pas d'anesthésique ).

Mon Homme fait le yoyo entre sa fille et moi et me raconte ce qu'il se passe, me dit comme notre fille est belle...

Mais je suis toujours coupé de lui, j'ai mal, je n'arrive pas à penser à autre chose.

La sage femme vient et me tient la main, me dit que j'ai bien travaillé, que c'est bientôt fini.

15h55 : On m'apporte Elora pour notre premier câlin. Elle est tout habillée et me regarde avec de grands yeux : la première rencontre avec ma fille...

A suivre...

J'avais rendez-vous pour une visite de contrôle le 28 décembre à 9h45.

Mon Homme me répétait depuis quelques jours : " tu vas voir, il va te garder "

Ce à quoi je répondais ( naïvement ) : " Mais non, regardes la dernière fois il voulait me déclencher et ça fait déjà dix jours ! " ( à ce moment là j'avais le col dilaté à 1 et mi-long ).

Nous arrivons à la clinique.

A peine assise, gygy-aux-beaux-yeux m'appelle.

Après les questions d'usage, il me fait passer à côté.

Une petite écho pour contrôler le cœur de Pepette et un examen du col

" - Et bien, ça a bien bougé. Le bébé est très bas, votre col.......... effacé et dilaté à 1 large.

Si vous voulez, je vous fais monter et on lance le travail !

- ...........................................

- Alors vous voulez faire quoi ?

- ......................................... Mon Homme ? Tu as entendu ?

- Ben oui ! "

Et là, après explication sur le fait que c'était juste une question d'heure avant que le travail ne se déclenche de lui-même, la décision était prise : on restait ! Inutile de faire le trajet cette nuit avec le temps qu'il fait et puis au moins mon gynéco était là et ça me rassurait.

Me voilà donc partie au bureau des admissions, le regard un peu perdu...

je crois que je ne réalise pas que dans la journée, il y aura ma fille parmi nous.

Une fois les démarches administratives faites nous voilà dans l'ascenseur direction le 2 ° étage et la salle d'accouchement...

à suivre... ( c'est l'heure de la tétée ! )

J + 5

Je vous souhaite à toutes et tous une merveilleuse année !

Pour nous elle a commencé en beauté puisque hier, 1er janvier 2007, je suis rentrée de la clinique avec ma princesse.

Elora est née le 28 décembre 2006 à 15h45.

Elle pesait 2,960 kg pour 48 cm.

En avant goût du récit complet de l'aventure :

Tout le monde appelle tous les jours pour savoir si je suis encore là.

Et... je suis encore là !

Malgré le ménage, le rangement, la voiture, rien n'y fait.

Pepette appuie bien mais son boulot n'a pas l'air très efficace.

Super, il va falloir que je fasse tout le boulot !

Tout le monde me dit que c'est pour bientôt.

En même temps je n'ai jamais été aussi proche de mon accouchement.

Gnarfff ! Forcément mon terme c'est dans 13 jours !

Je serai fixée demain, j'ai rendez-vous avec gygy-aux-beaux-yeux.

Tout le monde me dit que je dois être fatiguée et que je n'ai pas pris beaucoup de poids.

Une bonne fois pour toute, je suis en pleine forme et j'ai pris 18 kilos en tout par rapport à mon poids de croisière.

Ben oui je sais, ça ne se voit pas mais je suis bien placée pour le savoir, c'est moi qui les porte !

Alors je crois que pour échapper à tout ça, je vais me terrer quelques jours...

Histoire de faire flipper tout le monde ! Gnarffffffff !

Mais, je ne vais pas le faire, je suis pas aussi cruelle...

Quoique, des fois, ce n'est pas l'envie qui manque !

J - 14 

Ben oui, Noël c'est fini. 

Et comme à chaque fois : 

- on a été gâté de jolis cadeaux 

- il reste plein de trucs à manger dans le frigo 

- on mange de la soupe car l'estomac n'arrive plus à absorber quoi que ce soit d'autre ( à part du fromage de brebis! miam ! ) 

- les enfants sont encore excités de tous leurs jouets 

Mais qu'est-ce que c'est bon ! 

Pour nous, ce réveillon a été tranquille. 

Le 24 nous sommes allées au cinéma et avons fini les derniers achats. 

Notre repas en amoureux s'est vu " déranger " par mon frère et sa famille pour le dessert... ce qui nous a fait super plaisir. 

Et hier, repas avec les futurs grands-parents qui ont passé leur temps à faire des pronostics sur mon accouchement ! C'est original ! 

En tout cas réveillon ou pas, je suis toujours collée au téléphone ( dixit mon Homme ). 

Preuve en image :

J - 15

Je vous souhaite un excellent Noël !

Que ces fêtes vous apportent joie et quiétude à vous ainsi qu'à vos familles...

Que vos cadeaux soient à la hauteur de vos espérances...

Que vous croisiez tous vos doigts graisseux de dinde et de chocolat pour que...

PEPETTE SE DECIDE A SORTIR !

J'ai même essayé le chantage en lui disant que si elle sortait elle aurait plein de cadeaux mais ma fille n'est pas intéressée et préfère rester au chaud dans mon bidon !

Et en plus les cadeaux, elle les a eus quand même ! Ça commence !

JOYEUX NOEL

A TOUS !!!!!!!!!!!!!!